février 17

Manger avec ses collègues, ou pas ?

10  comments

collègues au restaurant

En entreprise, on est souvent amené à déjeuner avec ses collègues, le midi, et lors de voyages d’affaires, même le soir et le matin. (C’est souvent mon cas !)

C’est important pour maintenir un bon niveau de communication, montrer que l’on est à l’écoute et que l’on s’intègre volontiers à l’entreprise, ou à l’équipe.

Mais il peut aussi arriver que les repas s’éternisent, que l’on aborde des sujets de conversation qui ne sont pas notre tasse de thé…

Il arrive aussi que les collègues, ou certains chefs, ne puissent s’empêcher de parler de boulot quand on aimerait penser à autre chose, se détendre !

Alors le repas / la pause, se transforme en meeting sans que l’on puisse y faire grand chose 🙁

Parfois on aimerait pouvoir s’échapper 🙂

Un autre problème est celui du choix du restaurant et du type d’alimentation qui peut ne pas correspondre à nos exigences.

Après tout, étant un peu sportif, et connaissant les bases d’une alimentation saine, on fait un peu plus attention !

« Ha bon ? Hein, quoi ? De quelles bases parles-tu Thomas ?» 🙂

Pour les retardataires : Les bases de l’alimentation saine sont expliquées dans l’e-book que j’envoie lors de l’inscription à la Newsletter.

Oui mais… ne pas déjeuner avec ses collègues peut être perçu comme une volonté de faire bande à part, de ne pas vouloir s’intégrer !

Alors comment faire ?

Ma démarche est basée sur un mélange d’honnêteté et de souplesse.

J’explique simplement à mes collègues pourquoi je ne mange pas souvent avec eux :

« Je ne mange pas avec vous au restaurant « XYZ » parce que j’ai repris le sport et je veut contrôler mon alimentation. »

«  Je ne mange pas avec vous parce que ce midi j’ai encore des trucs à faire. »

J’essaie d’être le plus honnête possible, et de l’expliquer simplement. En étant honnête les gens nous comprennent mieux, ou du moins ils acceptent plus facilement nos choix.

Ensuite j’essaie aussi de garder de la souplesse. Je vais bien évidemment de temps en temps manger avec mes collègues. Ainsi, je peux maintenir un bon niveau de communication, tout en respectant mes préférences alimentaires et d’organisation de mon temps de pause.

Mon constat est que cela marche très bien !

La communication avec les collègues en est même devenue meilleure ! Les fois où je vais déjeuner avec eux, on a plus de choses à se dire, on vient aux nouvelles, les conversations sont plus riches et intéressantes !

Voilà où j’en suis ! Je pense qu’aujourd’hui mes collègues me comprennent et m’acceptent comme je suis, avec mes convictions et tous mes rêves en tête !

Et vous lectrice, lecteur ? Qu’en pensez-vous ?

Est-il indispensable de déjeuner avec ses collègues / son équipe pour s’intégrer, se faire accepter ?

 ______________

La rédaction d’un article et sa relecture me prenant du temps, pour être informé directement par mail de la parution de nouveaux articles vous pouvez vous abonner à la Newsletter.

 

À propos de l'auteur 

Thomas Girard

Je suis Thomas GIRARD, consultant en organisation personnelle. Sur ce blog, je partage avec vous des conseils et méthodes pour trouver un équilibre de vie entre votre travail, votre famille et vos passions (sport ou autres !)


Tags

gestion du temps, organisation, santé, travail


À lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas divulguée. Les champs obligatoires sont marqués (*)

  1. Tout à fait d’accord.
    Mon emploi du temps ne me permet pas toujours de prendre 1heure de pause pour déjeuner (réunions à 12h, …) Depuis quelques semaines, on se fixe parfois des RDV footing, 1 ou 2 fois par semaine, on commence doucement tous toutes ensemble et puis après chacun son rythme et sa durée… Après, déjeuner léger vite fait et on reprend avec une ambiance détendue !
    Je n’ai pas reçu le kit du manageur ou pas réussi à l’ouvrir… Peux-tu me l’envoyer à nouveau ?

  2. Ca fait plus de 2 ans et demi que je ne mange plus avec les collègues de travail. Je les vois suffisamment au café et au boulot.

    Donc souvent mes midis sont réservés au sport et du travail perso.

    Je suis des régimes qui me permettent de jeûner la journée (sauf un shaker après le sport) et je n’ai aucun soucis avec ça.

    Je me fout de l’avis des autres, chacun fait ce qu’il veut, voilà ma façon de faire et je ne suis ni exclu ni traumatisé par cela

  3. Je ne mange plus avec tous mes collegues de boulot. Je fais comme toi Thomas, simplement de temps en temps, et ils le comprennent tres bien. Le reste du temps je ramene ma « gamelle » et je fais du sport, et je mange avec ceux qui comme moi ne veulent plus faire toujours les memes repas ou on se racontent toujours les memes choses!

  4. Bonjour,

    je penses un peu comme beaucoup de monde…

    on a pas toujours le temps de manger avec ses collègues, mais c’est aussi important de pouvoir partager , discuter de choses et d’autre , pas seulement du travail.

    C’est sûr.. de rester dans son coin peut provoquer un certain malaise ou une incompréhension pour d’autres.

    Après, on ne peut pas aimer tout le monde non plus.

    S’écouter, c’est le meilleur moyen de prendre des décisions!

  5. Bonjour, La pause déjeuner et le repas avec les collègues pose un réel problème et ce depuis des années pour ma part. Je suis quelqu’un de solitaire, et je n’ai jamais éprouvé le besoin ni le désir de prendre mon déjeuner avec les collègues. Je me ressource mille fois mieux en sortant prendre l’air, en mangeant seule avec moi-même pour me retrouver. Malheureusement c’est un choix, une habitude, un mode de fonctionnement qui n’est pas compris, voire mal interprété dans le monde de l’entreprise. Cela m’a souvent été reproché et j’ai le sentiment que les collègues prennent cette habitude comme du mépris ou de l’indifférence, alors que ce n’est pas le cas du tout. Seulement je me sens mieux SEULE le midi, pour marquer justement cette coupure en milieu de journée. J’ai bien essayé de m’efforcer de rester déjeuner avec les collègues, mais dans ces cas là j’ai l’impression de faire une journée « en continu ». De plus, je travaille dans le même bureau, par conséquent les sujets de conversation ont déjà été épuisés …. J’ai tenté de leur expliquer, mais chaque midi j’ai l’impression de me sauver comme une voleuse et je suis lasse de devoir me justifier ou inventer des prétextes. Que faire ?

    1. Bonjour Laurie !

      Désolé pour ma réponse tardive 🙂

      Visiblement vos collègues ne sont pas très ouverts et je comprend très bien votre malaise.. J’ai été confronté à une situation similaire.

      Cette pression sociale du « repas du midi entre collègues » n’est pas négligeable et peut rapidement devenir pesante.

      Mon expérience m’a montré que d’une entreprise à l’autre la « culture » d’entreprise peut être vraiment différente. Une mauvaise atmosphère au bureau peut être une motivation pour aller voir ailleurs. d’autant plus si rien ne s’améliore après leur avoir déjà expliqué.

      Bon courage !

  6. bonjour
    Je suis comme Laurie, non je n’éprouve pas le besoin de manger avec mes collègues… surtout si je n’ai pas d’affinités et si ces gens là ne sont pas gentils… au début c’est normal si on nous propose gentiment j’accepte mais après j’aime faire ce que je veux quand je veux .. on a le droit non???

    j’ai aussi besoin de me promener et pour certaines emmerdeuses qui ne m’apprécient pas elles ont eu un malin plaisir à ne pas m’apprécier alors que je suis sympa et très sociable sur le coup.. c’est fou ce que les gens aiment blesser les autres gratuitement pour si peu aufinal…

  7. Bonjour tout le monde,

    En lisant vos commentaires je me suis bien reconnue !

    …Pareil…je ne vais pour ainsi dire JAMAIS manger avec mes collègues à midi. La raison principale est que je suis très solitaire et que pour moi, une VRAIE pause signifie sortir des locaux pour m’aérer. J’estime que je passe assez de temps avec eux sans que je doive ENCORE passer du temps avec eux à midi.
    Mais effectivement, ça passe plutôt mal … je passe pour l’associale, la dédaigneuse et j’en passe.
    MAIS : on n’a qu’une (courte) vie alors je me contente de remplir toutes les « missions obligatoires » et lorsque c’est possible, et que je ne fais de mal à personne, je fais ce que je veux !
    Miriam

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}